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Voici ma passion pour la photo en quelques clichés et j'espère vous communiquer les petits plaisirs de la nature en Alsace-Lorraine.

15 Jul

Fleur de Lys

Publié par Denevi Yann  - Catégories :  #Fleurs

Appareil : Nikon D3100

Ouverture : f/5.6

Vitesse : 1/320

ISO : 200 Longueur Focale : 55mm

Fleur de Lys

- Il existe deux orthographes possibles pour le même nom : lis ou lys. La seconde orthographe, peu utilisée aux XVIIème et XVIIIème siècles, est devenue très courante depuis le XIXème siècle, surtout au sens héraldique.

Avant d’être appelée « fleur de lis », elle était dite « fleur royale » ou reine des fleurs par les Pères de l’Église.

Le terme de « fleur de lis » n’est apparu qu’au XIIème siècle, dans Erec et Enide de Chrestien de Troyes. Il viendrait du latin lilium, ou de fleur de li (fleur de roi), li signifiant dans cette langue roi, souverain, qu’il est permis de rapprocher de Llys qui voudrait signifier dans cette même langue : salle, cour ou palais, et de Gwen-Lys qui veut dire homme de cour.

Le lis héraldique ne ressemble que peu au lis des jardins mais lui est associé une valeur symbolique toute particulière.

Il existe plusieurs variétés de lis des jardins : le lis blanc est dit lilium candidum ou lis commun, le lis jaune orangé ou « lis faux safran » est dit lilium croceum. Lis est entré par analogie dans la dénomination d’autres plantes telles que le « lis d’étang » pour nénuphar, « lis de mai » ou « lis des Vallées » pour muguet, « lis Saint-Jacques » pour l’amaryllis, « lis jaune » pour liseron tricolore, etc. Lis a produit liseron en 1538 : selon Pline l’Ancien, la nature voulant produire la fleur de lis pour être la reine des fleurs, elle n’osa entreprendre un tel chef-d’œuvre d’un seul coup et s’essaye avec le liseron.

Toutes sortes d’origines ont été données à la fleur de lis. Le père Daniel prétendait qu’elle avait d’abord été « le fer d’un javelot dont les soldats francs se servaient sous la première race ; que ce javelot servit d’abord de sceptre à nos rois qu’en suite la figure du fer qui terminait cette arme passa sur leur couronne, puis sur leurs habillements, sur leurs cottes d’armes et enfin sur l’écusson de leurs armoiries, quand les armoiries furent créées ». D’autres, s’appuyant sur Montfaucon, voyaient l’origine des fleurs de lis dans des fers de pique ou des hallebardes des francs. Certains auteurs ont également écrit que ce fût Louis VII qui la fixa pour armoiries, par allusion à son nom Loys, comme il l’écrivait alors ; la « fleur de Loys » serait ainsi devenue « fleur de Louis » puis « fleur de lis ». Le père Henschenius signalait une médaille de Dagobert 1er représentant le souverain avec à la main les trois septres des royaumes d’Austrasie, de Normandie et de Bourgogne ; il s’agit selon lui de l’origine de la fleur de lis, « parce que étant liés ensemble par le bras, ces trois sceptres ne représentent pas mal, la fleur de l’iris ».

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